L'actualité vue par Écosophia
Message au Président de la République
et réponse du Cabinet du Président de la République
Voici le message que j'ai envoyé au Président de la République mardi 28 avril suite à la publication de mon article "5 solutions pour éviter une crise économique dévastatrice", suivi de la réponse du Cabinet du Président de la République reçue vendredi 22 mai.
MON MESSAGE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
(datant du 28/04/2020)
M. le Président de la République,
Je viens de publier ce dimanche 26 avril un article (à lire sur mon site www.bertrandsene.fr) et une vidéo (https://youtu.be/i6BMdNmTxnQ) intitulés « 5 solutions pour éviter une crise économique dévastatrice ». En 48 heures, ils ont déjà été lus et largement partagés sur les réseaux sociaux par des milliers de citoyens qui semblent largement approuver mes propositions.
Mon approche est assez originale par rapport à la plupart des économistes, puisque j’y démontre que ce n’est pas l’arrêt d’une grande partie des activités économiques qui pose problème mais la façon dont on va gérer les dettes au sens large, c’est-à-dire ce que chaque entreprise et chaque ménage s’est engagé à payer à d’autres (loyers, salaires, crédits, impôts, factures, etc).
La gravité de la crise économique à venir dépend essentiellement de notre capacité à annuler certaines dettes (loyers, crédits, impôts) qui ne pourront de toute façon jamais être remboursées après deux mois de recettes manquantes, alors que le report et le rééchelonnement de certaines dettes (en particulier les loyers) risquent de mettre de nombreuses entreprises et de nombreux foyers dans une situation financière insoluble, qui va conduire à de nombreuses faillites et à des expulsions de logement.
C’est un problème systémique qui ne pourra pas être résolu par un regain de croissance, qui n’est de toute façon ni possible, ni souhaitable pour des raisons écologiques.
L'arrêt d'une grande partie des activités économiques liée au confinement étant une situation totalement inédite et imprévue, il est normal qu'elle requière des solutions totalement originales et inattendues comme celles que je propose, de même que dans les années 1930, on ne pouvait pas faire appel aux politiques budgétaires et monétaires habituelles pour réduire le chômage de masse.
Je suis convaincu que les mesures inédites que vous avez prises pour faire face aux difficultés économiques et financières vont dans le bon sens, mais elles ne me semblent pas suffisantes pour éviter de nombreuses faillites et un chômage de masse. Si on veut éviter une situation économique dramatique, il faudra nécessairement remettre en question de façon provisoire mais radicale et totalement inédite certaines règles fondamentales comme les faillites, les loyers, le remboursement des crédits ou le mode de financement de l'Etat .
Espérant que nous trouverons les solutions pour éviter le pire, et notamment l'accession au pouvoir des extrêmistes, je me tiens à votre disposition pour préciser et justifier les mesures qu'il me semble nécessaire de prendre dans les jours à venir.
Cordialement.
Bertrand Séné
Economiste
REPONSE DU CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Message au Premier Ministre
et réponse du Cabinet du Premier Ministre
(fin avril 2020)
Voici le message que j'ai envoyé au Premier Ministre mardi 28 avril suite à la publication de mon article "5 solutions pour éviter une crise économique dévastatrice", suivi de la réponse du Cabinet du Premier Ministre reçue jeudi 30 avril.
MON MESSAGE AU PREMIER MINISTRE (datant du 28/04/2020)
M. le Premier Ministre,
Je viens de publier ce dimanche 26 avril un article (à lire sur mon site www.bertrandsene.fr) et une vidéo (https://youtu.be/i6BMdNmTxnQ) intitulés « 5 solutions pour éviter une crise économique dévastatrice ». En 48 heures, ils ont déjà été lus et largement partagés sur les réseaux sociaux par des milliers de citoyens qui semblent largement approuver mes propositions.
Mon approche est assez originale par rapport à la plupart des économistes, puisque j’y démontre que ce n’est pas l’arrêt d’une grande partie des activités économiques qui pose problème mais la façon dont on va gérer les dettes au sens large, c’est-à-dire ce que chaque entreprise et chaque ménage s’est engagé à payer à d’autres (loyers, salaires, crédits, impôts, factures, etc).
La gravité de la crise économique à venir dépend essentiellement de notre capacité à annuler certaines dettes (loyers, crédits, impôts) qui ne pourront de toute façon jamais être remboursées après deux mois de recettes manquantes, alors que le report et le rééchelonnement de certaines dettes (en particulier les loyers) risquent de mettre de nombreuses entreprises et de nombreux foyers dans une situation financière insoluble, qui va conduire à de nombreuses faillites et à des expulsions de logement.
C’est un problème systémique qui ne pourra pas être résolu par un regain de croissance, qui n’est de toute façon ni possible, ni souhaitable pour des raisons écologiques.
L'arrêt d'une grande partie des activités économiques liée au confinement étant une situation totalement inédite et imprévue, il est normal qu'elle requière des solutions totalement originales et inattendues comme celles que je propose, de même que dans les années 1930, on ne pouvait pas faire appel aux politiques budgétaires et monétaires habituelles pour réduire le chômage de masse.
Je suis convaincu que les mesures inédites que vous avez prises pour faire face aux difficultés économiques et financières vont dans le bon sens, mais elles ne me semblent pas suffisantes pour éviter de nombreuses faillites et un chômage de masse. Si on veut éviter une situation économique dramatique, il faudra nécessairement remettre en question de façon provisoire mais radicale et totalement inédite certaines règles fondamentales comme les faillites, les loyers, le remboursement des crédits ou le mode de financement de l'Etat .
Espérant que nous trouverons les solutions pour éviter le pire, et notamment l'accession au pouvoir des extrêmistes, je me tiens à votre disposition pour préciser et justifier les mesures qu'il me semble nécessaire de prendre dans les jours à venir.
Cordialement.
Bertrand Séné
Economiste
REPONSE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE (datant du 30/04/2020)
Monsieur,
Vous avez fait part de vos réflexions et propositions au Premier ministre dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus Covid-19 qui frappe notre pays.
Monsieur Édouard PHILIPPE vous remercie de votre message qui a été lu avec attention. Sachez que le Gouvernement est pleinement mobilisé pour faire face à cette crise inédite, d’une ampleur exceptionnelle.
Dans ce contexte difficile pour tous, chacun doit faire preuve d’esprit solidaire et de sens des responsabilités pour surmonter cette crise.
Un numéro vert répond en permanence aux questions que vous pouvez vous poser, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000. Attention, cette plateforme téléphonique n’est pas habilitée à dispenser des conseils médicaux.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'assurance de nos salutations les meilleures.
Le Cabinet du Premier ministre
5 solutions
pour éviter
une crise économique
dévastatrice
Billet du 14 avril 2020
Pour la plupart des économistes, il semble absolument évident que le confinement imposé pour faire face à la pandémie de coronavirus va générer une crise économique majeure dans le monde entier. Par crise économique, ils entendent une récession qui va s’accompagner de faillites d’entreprises, d’un chômage massif et de grandes difficultés financières pour une partie de la population.
Pourtant, une baisse de l’activité économique, même importante, n’a pas toujours des conséquences aussi dramatiques. Ainsi, chaque année au mois d’août, la plupart des entreprises ferment sans que cela pose le moindre problème. Elles ne perçoivent alors aucune recette alors même qu’elles doivent verser des congés payés, continuer à rembourser les crédits, payer leur loyer, etc. Elles ont donc plus de charges au mois d’août que pendant la période actuelle de confinement où les salaires peuvent être pris en charge par l’Etat ! Certains restaurants ou hôtels saisonniers sont même fermés 3 à 6 mois dans l’année, sans que cela pose de problème.
Pourquoi le confinement génère-t-il une crise, mais pas le mois d'août ?
Dès lors, pourquoi un confinement, qui conduit à mettre en sommeil une grande partie des activités économiques jugées non essentielles à la survie, peut-il avoir de telles conséquences ? Pourquoi les entreprises ne pourraient-elles pas reprendre leur activité après le confinement, comme si de rien n’était, comme on peut le faire après un week-end ou des vacances ?
Et si le Bitcoin n’était qu’une gigantesque escroquerie ?
Une image qui fait croire que le Bitcoin vaut de l'or...
alors que sa valeur repose sur des mensonges
Billet du 1er décembre 2017
Depuis plusieurs semaines, le monde entier est fasciné par l'envolée exponentielle du cours du Bitcoin, qui a déjà progressé de plus de 1000% en un an. Certains s’en réjouissent et participent à cette euphorie en investissant leur épargne dans cette cryptomonnaie révolutionnaire qu’ils considèrent comme l’avenir de la monnaie. D’autres s’en inquiètent, convaincus qu’il ne s’agit que d’une énorme bulle spéculative qui va se terminer en krach dévastateur.
Mais en réalité, cette effervescence nous fait passer à côté de la question essentielle : le Bitcoin est-il une monnaie viable ? C'est la réponse à cette question qui déterminera son avenir.
En effet, pour créer une nouvelle monnaie qui soit utilisée de manière durable, il ne suffit pas de créer des unités monétaires et de les vendre. Il faut aussi générer de la confiance. Or la confiance en une monnaie repose essentiellement sur sa stabilité : stabilité des prix et stabilité des taux de change. Toutes les monnaies instables finissent par disparaître car elles freinent les échanges, les prêts, les investissements.
Or le Bitcoin n’a pas été conçu pour être stable.
Dès lors, dans quel but le Bitcoin a-t-il été créé ?
Le Bitcoin a été conçu comme un titre spéculatif et non comme une monnaie
Créé en 2009, le Bitcoin est présenté par ses promoteurs comme une monnaie libre mondiale qui permet de faire des transactions dans l’anonymat, sans passer par les banques, et gérée de façon décentralisée (sans Banque centrale) grâce à une technologie innovante et entièrement sécurisée : la Blockchain.
Plutôt séduisant à première vue !... Mais qu’en est-il vraiment ?
Comment réduire les inégalités ?
Billet du 8 juin 2017
Quelles sont les causes des inégalités ?
Au niveau des ressources :
- Accès ou non à un travail : revenus du travail ou allocations chômage (ou RSA)
- Accès à un travail à temps plein ou à temps partiel
- Modes de rémunération : traitement, salaire, honoraires, profits, intéressement, participation, stock-options
- Ecarts de rémunérations
- Niveau du salaire minimum
- Niveau et écarts des pensions
- Epargne rémunérée et autres placements financiers ou immobiliers
- Héritage
Au niveau des dépenses :
- Mode d’accès au logement : propriété ou location
- Mode d’accès à la consommation : paiement comptant ou à crédit (avec taux d’intérêts)
Quelles sont les solutions pour réduire les inégalités ?
Les solutions appliquées actuellement :
- - Fiscalité (pour réduire et redistribuer les revenus des plus riches) : progressivité de l’impôt sur le revenu et impôt sur la grande fortune
- - Allocations (pour accroître les revenus des plus pauvres) : logement, chômage, revenu de solidarité active, allocation pour adulte handicapé
- - Salaire minimum